Début janvier, les 3 classes de 5ème se sont rendues à Paris pour visiter l’Institut du Monde Arabe.

Cela s’inscrit dans notre programme pour comprendre les relations Orient-Occident jusqu’à la Renaissance. Nous ferons également une visite du musée de la Renaissance à Ecouen en fin d’année sur ce thème.

 


Notre conférencière nous a tout d’abord expliquer la différence entre arabes (personnes qui parlent l’arabe) et musulmans (personnes qui ont pour religion l’Islam) puis devant une carte, elle nous a expliqué comment les sciences et les mathématiques ont permis aux Arabes de faire de très longs voyages pour le commerce. En effet, les arabes possédaient des denrées précieuses : du corail, de l’encens et des épices qu’ils utilisaient chaque jour pour donner du goût à leur nourriture quotidienne composée principalement de légumes et qu’ils vont échanger contre de la soie, et d’autres épices et denrées alimentaires.
Dans d’autres salles du musée, nous avons pu découvrir leur mode de vie.

Ensuite, nous avons eu la chance de manipuler un astrolabe. L’astrolabe est un objet qui permet de s’orienter et de connaître l’heure grâce aux étoiles.
Lyna T, 5V

sortie IMA musée

Voici les témoignages de mes camarades de 5R :

« Ce musée est passionnant et somptueux ! » Navjot S.

« Le monde arabe désigne un ensemble de pays couvrant l’Arabie, l’Afrique du nord et le Proche-Orient, ayant tous un point commun, la langue arabe. » Bahya R.

« Après les conquêtes d’Alexandre le Grand, au IVe siècle av. J.-C., on divisait généralement l’Arabie en trois parties : l’« Arabie pétrée », faite de pierre, au nord ; l’« Arabie déserte », terre de nomadisme et de commerce ; et l’« Arabie heureuse », au sud. » Lina S.

« Les Arabes faisaient des échanges en corail, en encens… contre des épices, de la soie. » Douaa M.

« Ils vont aller chercher des spécialités d’Inde comme les épices et de Chine comme la soie […]. Pour faire des échanges en Chine pour la soie, par exemple, ils vont aller chercher leur spécialité dans la mer Rouge, des coraux. » Neela A.

« Ce sont les Indiens qui inventent les nombres, puis ce sont les Arabes qui ont fait connaître les nombres à travers le monde. » Prismi A. D.

« Palmyre était le lieu de rassemblement des Bédouins. Les Arabes faisaient du commerce dans les souks. » Hélène M.

« Pour le commerce, les Arabes utilisaient les épices. Les légumes n’étant pas très variés (pas de pomme de terre, ni tomate…), les épices permettaient de changer la saveur de l’aliment ; le mot « espèces » vient d’ailleurs du mot épice. » Yasmine K.

« Pour 1 Kg d’encens, le prix était de 3 Kg d’or, soit environ 90 000 euro ! » Nesrine B.

« Leurs habits étaient des toges, pas pratiques pour monter sur un dromadaire, c’est là qu’apparut le sarouel (pantalon). » Yasmine K.

« Les Arabes vont traduire à partir des livres en d’autres langues, pour avoir de plus en plus de connaissances. » Loïs C.

« Nous avons manié un astrolabe en laiton fabriqué par des lycéens. » Inessa K.

« Nous avons observé un astrolabe ; c’est une sorte de GPS. L’astrolabe arabe permet de mesurer la hauteur des étoiles comme le soleil, et de déterminer l’heure de l’observation et la direction de l’astre. Il est constitué par : la mère (disque principal gradué), le trône, le tympan (disque pour calculer l’heure), l’araignée (qui montre le mouvement du soleil)… » Aya M.

« Pour bien comprendre le fonctionnement de cet objet qui nous parut au premier abord assez mystérieux, nous l’avons démonté. L’objet est composé de sept parties. Nous avons appris […] à reconnaître notre signe astrologique et notre ascendant. » Loubna H. et Lana G.

« Je me suis amusée tout en apprenant. Ce qui m’a vraiment plu, c’était de partager l’expérience avec celles de ma classe. » Afnane M.

« Quand j’ai su que nous allions visiter l’Institut du monde arabe, je craignais de ne pas m’intéresser car je ne suis pas arabe, mais en fin de compte j’ai beaucoup apprécié cette visite. » Adshya M.

« J’ai vraiment aimé cette sortie, car j’ai pu découvrir des choses sur le monde arabe que je ne connaissais pas. J’ai aussi aimé quand nous avons manipulé les astrolabes. » Léa P.

sortie IMA astrolabe